Pour ses tasses que l’épouse de son amant a cassées, une dame a porté plainte.

Grégoire et Bernadette (des prénoms d’emprunt) sont mariés depuis plus de dix ans. Ils filaient le parfait amour et se faisaient une confiance à la limite aveugle.

Mais cette belle entente a commencé à vaciller il y a quatre ans. En effet, Grégoire, en service en province, fait la rencontre lors d’un séminaire, d’une dame venue de la capitale. C’est le début d’une relation extraconjugale avec cette dernière.

Au bout d’un certain temps, on souffla à Bernadette que son mari la trompe mais au début, elle n’a pas voulu prêter attention à ce qui se racontait. Mais les rumeurs devenaient insistantes. Bernadette se résout à interroger son mari mais celui-ci nie catégoriquement avoir de maitresse.

Mais un jour, Bernadette à qui on a mis la puce à l’oreille a pris son mari avec sa maitresse les mains dans le sac. Grégoire, confus, implora longuement le pardon de sa femme. Après réflexion, celle-ci accepte de faire table rase du passé tout en obtenant la ferme promesse de son mari de rompre immédiatement cette relation.

Mais l’amante de Grégoire ne veut pas entendre parler de rupture. Grégoire ayant perdu son travail et a commencé le commerce, elle lui a donné une somme importante pour augmenter son chiffre d’affaires. Elle dit à Grégoire que le seul moyen de rompre cette relation c’est qu’il lui rembourse son argent, une somme que Grégoire n’a pas. Il est donc contraint, en dépit de la promesse faite à sa femme de continuer discrètement cette relation. Entretemps, son amante commence à raconter qu’elle est la deuxième femme de Grégoire. Elle entretient de bons rapports avec une nièce de Grégoire qui l’informe de pratiquement tout.

Il y a quelques semaines, le grand-frère de Grégoire arrive du village. La maitresse, informée par le soin de la nièce de Grégoire, décide, sans aviser son amant, de préparer à manger et apporte pour saluer son « beau-frère » venu du village. Bernadette qui apprend ce qui s’est passé à son retour du travail, renverse la nourriture et casse les tasses. Elle s’en prend violemment à Grégoire qui nie de toutes ses forces être au courant de l’initiative de son amante qu’il jure avoir laissée.

Informée par « sa belle-sœur » de complice, la maitresse de Grégoire porte plainte contre lui pour réclamer ses tasses. En remettant la convocation, l’amante demande à Grégoire de venir avec sa femme car c’est elle qui a cassé les tasses. Mais le mari réplique qu’il s’engage à rembourser les tasses mais pas question que sa femme se présente. Face à l’insistance de la femme, l’officier de police judiciaire était obligé d’envoyer une autre convocation au nom de Grégoire et de sa femme. Mais Grégoire se présente toujours seul. En fin de compte, son amante a pris une autre convocation destinée uniquement à madame Grégoire qui attend de se présenter pour savoir ce qu’on lui reproche.