En prélude de la célébration de la journée mondiale contre l’hépatite, le 28 juillet, le ministère de la Santé publique en collaboration avec le centre hospitalo-universitaire le Bon samaritain, a organisé une conférence-débat sur les aspects cliniques et thérapeutiques de cette maladie.

L’hépatite virale constitue un problème de santé publique international, comparable à celui posé par d’autres grandes maladies transmissibles comme le VIH, la tuberculose ou le paludisme. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2013, l’hépatite virale était la septième cause de mortalité dans le monde.

Chaque année, 1,4 millions de personnes meurent des hépatites chroniques.  Sur ce nombre, environ 47% sont imputables au virus de l’hépatite B et 48% à celui de l’hépatite C.

Les participants à la conférence-débat organisée en prélude de la journée mondiale contre l’hépatite

Il y a différents types d’hépatites (A,B,C,D,E). D’après Dr Philippe Habado, interniste et clinicien au centre hospitalo-universitaire le Bon samaritain, elles peuvent être provoquées  par des maladies auto-immunes, l’alcool, les médicaments, les toxiques ou les virus. Les manifestations sont, entre autres, l’ictère, la paralysie, la présence de l’eau dans les poumons.  

Sur 100% de personnes qui contractent cette maladie, Dr Habado estime que 90% en guérissent « spontanément » ; 9% développent la maladie et 1% atteint une forme « fulminante ».

Traiter les hépatites coûte cher. Le médecin conseille donc la prévention, le dépistage et surtout la vaccination.  «Dans mon expérience, pour l’hépatite C, si on prend bien le traitement, on peut guérir, mais pour l’hépatite B, on prend le traitement à vie », alerte-t-il.