Face à la crise de désinformation avec la prolifération des médias en ligne, l’Unesco a organisé cette semaine, la toute première conférence mondiale à Paris, pour discuter des mesures réglementaires.

Sous le thème “pour un internet de confiance“, cette conférence a réuni plus 4 300 participants, intervenants, dont la directrice de l’Unesco, Audrey Azoulay, au président brésilien Lula da Silva en passant par la lauréate du prix Nobel de la paix 2021, Maria Ressa, tous, ont souligné le besoin urgent de lignes directrices communes à l’échelle mondiale pour améliorer la fiabilité des informations tout en protégeant les droits de l’homme.

Pour Audrey Azoulay, “l’effacement des frontières entre le vrai et le faux, le déni très organisé des faits scientifiques, l’amplification de la désinformation et des conspirations, ne sont pas nés sur les réseaux sociaux mais de l’absence de régulation ce qui font prospérer mieux les fausses informations que des vraies“. Pour elle, c’est en prenant la pleine mesure de cette révolution technologique que “nous pourrons faire en sorte qu’elle ne sacrifie pas les droits de l’homme, la liberté d’expression et la démocratie“.

La cheffe de l’Unesco a conclu en exhortant tous les pays à se joindre aux efforts de l’Unesco pour transformer l’internet en un outil qui soit véritablement au service du public et qui contribue à garantir le droit à la liberté d’expression, un droit qui inclut le droit de chercher et de recevoir des informations. Et c’est aussi face à cette menace qu’au Tchad, les journalistes se sont rencontrés lors d’un forum sur la désinformation du 20 au 21 février pour discuter sur le sujet.