Dans sa déclaration faite au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission du Bassin du Lac Tchad, a déploré la répression violente des manifestations du 20 octobre 2020 au Tchad et appelle au dialogue.
« Nous avons appris avec beaucoup de tristesse la nouvelle des violents affrontements entre les Forces de l’ordre et les manifestants ce jeudi 20 octobre 2022 à N’Djamena et dans d’autres villes du Tchad », dit-il à l’entame de sa déclaration. La répression de ces manifestations contre la prolongation de la transition a fait une cinquantaine de morts selon le gouvernement et une centaine d’après les organisateurs. « En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos condoléances les plus émues aux familles des victimes ainsi qu’au Gouvernement et au Peuple tchadiens pour ces pertes de vies évitables et déplorables. Nous souhaitons également un prompt rétablissement aux blessés », compatit l’envoyé spécial de la CBLT.
Pour ce diplomate, le dialogue doit être le seul moyen de résoudre les différends. “Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue, à éviter la violence et à privilégier le dialogue comme mode de résolution des différends et à privilégier en toute circonstance le dialogue », conseille-t-il.
Il est pour lui de poursuivre que le gouvernement et le peuple tchadiens doivent s’appuyer sur les efforts et les progrès accomplis au cours de la première phase de la transition et ce, dans l’esprit et la lettre de la réconciliation nationale et des aspirations de tous les Tchadiens à la bonne gouvernance, la justice, l’état de droit et le développement équitable et inclusif. « En tant qu’Envoyé spécial, je tiens à rassurer de notre soutien constant au Tchad dans sa quête d’une transition pacifique et apaisée en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel normal à travers des élections libres, transparentes, justes et crédibles », conclut-il.