La capitale de la Grèce, Athènes, a été nommée Capitale mondiale du livre pour l’année 2018 par la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, sur la recommandation du Comité consultatif.

“La ville d’Athènes a été choisie en raison de la qualité exceptionnelle de son programme d’activités soutenu par l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre”, a précisé l’UNESCO dans un communiqué de presse.

Les activités proposées prévoient notamment des rencontres avec des écrivains, des traducteurs et des illustrateurs, des concerts, des expositions thématiques, des lectures de poésie ou encore des ateliers destinés aux professionnels de l’édition.

L’idée est de rendre les livres accessibles à l’ensemble de la population, y compris aux migrants et aux réfugiés. La richesse des infrastructures culturelles et l’expertise dans l’organisation d’évènements internationaux de la ville ont également été soulignées par les membres du Comité.

Chaque année, la ville nommée Capitale mondiale du livre s’engage à promouvoir les livres et la lecture et à mettre en œuvre un programme d’activités pour une période d’un an à partir de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, célébrée le 23 avril.

Le Comité consultatif, composé des représentants de l’UNESCO, de l’Association internationale des éditeurs (IPA) et de la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d’institutions (IFLA), s’est réuni dernièrement au siège de l’UNESCO, afin d’examiner les candidatures qui ont atteint cette année un nombre record.

Athènes est la dix-huitième ville à devenir Capitale mondiale du livre après Madrid (2001), Alexandrie (2002), New Delhi (2003), Anvers (2004), Montréal (2005), Turin (2006), Bogota (2007), Amsterdam (2008), Beyrouth (2009), Ljubljana (2010), Buenos Aires (2011), Erevan (2012), Bangkok (2013), Port Harcourt (2014), Incheon (2015), Wroclaw (2016) et Conakry (2017).