La journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse est célébrée hier, 17 juin. Cette journée est axée sur la transformation des terres dégradées en terres saines.

Le thème de cette édition est : “des terres saines pour reconstruire en mieux”. Car, la restauration des terres dégradées favorise la résilience économique, la création d’emplois, l’augmentation des revenus et la sécurité alimentaire, notamment des pays pauvres et très endettés comme le Tchad. Elle tend également à la préservation de la biodiversité et permet de piéger le carbone atmosphérique à l’origine du réchauffement de la planète et ainsi contribue à une reconstruction plus écologique à la suite de la pandémie du covid-19.

Cette année c’est le Costa Rica qui est le pays hôte de cette journée. Sinon, la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification travaille avec tous les ministères de l’Environnement afin d’encourager les ménages, les communautés, le secteur privé et les gouvernements à entretenir de meilleures relations avec la nature. Près de trois quarts de terres libres de la planète ont été dégradées par les activités pour répondre une demande toujours croissante en matière de denrées alimentaires, de matières premières, de voies routières et de logements. Outre, il faut savoir que la réhabilitation des écosystèmes dégradés atténue les effets du changement climatique et renforce les défenses naturelles contre les catastrophes et les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les deux de brousse, les inondations, les tempêtes, les sécheresses.

C’est à cet effet que le secrétaire exécutif de la Convention des Nations-Unies pour la lutte contre la désertification, Ibrahim Thiaw déclare que : “la restauration des terres peut grandement contribuer à la reprise économique après la crise sanitaire. Investir dans la restauration des terres favorise la création d’emplois et engendre des bénéfices économiques, et peut apporter des moyens de subsistance à une époque où des millions de gens sont sans emploi (…)”. Il ajoute que “la mise en œuvre d’initiatives intelligentes en matière de restauration des terres serait bénéfique pour les femmes et les jeunes, qui souvent les derniers à recevoir de l’aide en temps de crise. Si les pays parviennent à restaurer les 800 millions d’hectares de terres dégradées qu’ils se sont engagés à réhabiliter d’ici 2030, nous serons en mesure de protéger l’humanité et notre planète du danger qui nous menace”.

Somme toute, il sied de le rappeler, la journée de lutte contre la désertification et la sécheresse est célébrée chaque année en vue de sensibiliser le public aux efforts menés par la Communauté internationale sur la lutte contre la désertification. Et c’est aussi l’occasion de pointer à chacun que la neutralité en matière de dégradation de terres est possible à travers une approche axée sur la résolution des problèmes, un fort engagement de la communauté et une coopération à tous les niveaux.