GENEVE, 13 novembre (Xinhua) — L’année 2013 est sur le point de se classer parmi les 10 années les plus chaudes depuis 1850, d’après un rapport publié mercredi par l’Organisation mondiale de météorologie (OMM), qui conclut que les extrêmes climatiques se poursuivent tout au long de l’année.

La déclaration annuelle provisoire sur l’état du climat mondial montre que les neuf premiers mois de l’année 2013 sont proches de ceux de 2003, septièmes au classement de la période la plus chaude enregistrée, avec une température à la surface terrestre et océanographique environ 0,48°C au-dessus de la moyenne établie entre 1961 et 1990.

Par rapport à 2012, où les Etats-Unis en particulier avaient observé des températures annuelles élevées record, la chaleur en 2013 a été extrême en Australie.

Une grande partie de l’Australie a eu des conditions plus sèches que la moyenne tout au long de l’année. La Nouvelle-Zélande a également souffert sa pire sécheresse depuis des décennies au début de l’année 2013.

En Asie, le Japon a connu son été le plus chaud qui ait été enregistré. Le mois d’août a été le plus chaud que la Chine ait connu depuis 2006.

Sur le continent africain, les pays d’Afrique australe comme l’Angola et la Namibie ont connu une des pires sécheresses des 30 dernières années.

De son côté, la mer de glace de l’Arctique récupère légèrement après sa fonte dramatique et sans précédent de 2012, mais 2013 fait état d’un des niveaux les plus bas enregistrés, selon le rapport.

“Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone et des autres gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux records en 2012 et ils pourraient atteindre des niveaux sans précédents encore en 2013. Cela signifie que nous sommes condamnés à un avenir plus chaud”, a déclaré le secrétaire-général de l’OMM, Michel Jarraud.