N’Djamena abrite du 11 au 13 avril 2022 le 10ème atelier du Groupe de travail de suivi de la mise en œuvre de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification de la COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique centrale). Un atelier de préparation de la 15ème Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, prévue en mai prochain à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Selon les organisateurs de cet atelier, Abidjan, la capitale économique ivoirienne va accueillir du 9 au 20 mai la quinzième session de la Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).   

Pour le secrétaire exécutif adjoint de la COMIFAC, Chouaibou Nchoutpouen, la COP 15 est un moment « clé » dans la lutte contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse. « La sécheresse, la restauration des terres et les catalyseurs connexes tels que les droits fonciers, l’égalité des sexes et l’autonomisation des jeunes figurent parmi les principaux points à l’ordre du jour de la Conférence », a-t-il indiqué. Chouaibou Nchoutpouen souligne que grâce à ses décisions adoptées par les 197 Parties à la CNULCD, la COP15 devrait galvaniser des solutions durables pour la restauration des terres et la résilience à la sécheresse, en mettant fortement l’accent sur l’utilisation des terres à l’épreuve du temps.

L’atelier de N’Djamena a donc pour principal objectif de permettre aux points focaux des 11 pays membres de la COMIFAC d’adopter des positions communes en vue de la COP15 d’Abidjan.

Les officiels lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier

Le secrétaire exécutif adjoint de la Commission des forêts d’Afrique centrale a relevé que les défis énoncés dans la Déclaration des Etats membres de la COMIFAC font parties des sujets qui vont « cristalliser » les débats pendant la quinzième session de la COP15 dont le thème « Terre. La vie. Héritage : de la rareté à la prospérité ». Un thème qui, d’après lui, est un appel à l’action pour s’assurer que la terre, « la bouée de sauvetage sur cette planète, continue de profiter aux générations présentes et futures ».

Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Mahamat Ahmat Lazina a également souligné la nécessité d’une coordination des actions à l’échelle régionale et internationale qui constitue, à son sens, « la seule clé de succès de notre lutte commune contre la désertification ».

En déclarant que le Chef de l’Etat, Mahamat Idriss Déby Itno, met la protection de l’environnement, la désertification et les changements climatiques « au centre de ses activités », le ministre tchadien estime que la tenue de cet atelier est « une heureuse perspective en ce sens qu’il renforce les efforts entrepris par le gouvernement tant sur le plan national qu’international en matière de lutte contre la désertification ».