Il se tient du 25 au 26 janvier, au siège de la Conférence épiscopale du Tchad (Cet), des journées portes ouvertes organisées par le Programme d’appui à la gestion concertée des aires protégées et écosystèmes fragiles (APEF). Elles vont se dérouler sous le thème : « la conservation de la biodiversité et des écosystèmes au service du développement durable ».

Ces journées visent à présenter au public les activités réalisées par l’APEF et ses partenaires ; informer sur les défis actuels de la conservation au Tchad ; présenter les nouveaux modèles et approches pour préserver la biodiversité en Afrique et au Tchad.

Selon le secrétaire général du ministère de l’Économie et ordonnateur national délégué du Fonds européen de développement (FED), Abdoulaye Ali Ahmat, ces journées constituent un point de partage et de dialogue sur les actions « innovantes » mises en œuvre par les programmes et projets en lien avec la conservation de la faune et des aires protégées au Tchad.

Pour le représentant de la délégation de l’Union européenne, Didier Carton, le programme APEF peut contribuer au développement du pays. « Ce programme constitue un levier important non seulement pour protéger et conserver la biodiversité, mais aussi pour renforcer l’économie nationale et locale contribuant ainsi à lutter contre la pauvreté (…) ; à développer l’économie verte à travers la valorisation économique des ressources naturelles par et au profit des populations riveraines des aires protégées ».

Cependant, dit le diplomate européen,  il reste des défis « importants » à relever à court et moyen terme. L’UE recommande, entre autres, la convocation des conseils d’administration des accords de partenariat public-privé qui concerne le grand écosystème fonctionnel de Zakouma et la réserve naturelle et culturelle de l’Ennedi ; la prise dans les « meilleurs délais » du décret érigeant la réserve de faune Siakaminia en parc national ; d’intégrer des éco-gardes des différents parcs dans la Fonction publique.

« Ces défis constituent des difficultés dans la bonne marche des programmes, mais risquent également d’engendrer des blocages vis-à-vis de la coopération de l’Union européenne et de ses engagements futurs », prévient Didier Carton.