Le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Pêche, a présidé ce mardi 18 janvier à l’Hôtel Radisson Blu, la réunion de la première session du comité de pilotage de l’année 2022 du projet Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques, réhabilitation et restauration des écosystèmes. 

C’est un projet mis en œuvre par le ministère en charge de l’Environnement avec l’appui technique et financier du PNUD.  Le comité de pilotage est l’instance suprême de gouvernance du projet qui donne des orientations stratégiques dans leur mise en œuvre et prend des décisions importantes fondées sur les informations qui lui sont transmises et les analyses qui en découlent. 

Pour la représentante résidente du PNUD au Tchad, Binta Sanneh, la mise en œuvre de ce projet apporte une contribution significative à la protection de l’environnement et à la gestion rationnelle des ressources naturelles conformément au Plan national de développement (Pnd) et au Document de Programme Pays du PNUD. 

En effet, le projet “Plan national d’adaptation” est pour le Tchad un pilier important dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques.  Il permettra de disposer d’un réseau hydrométéorologique plus robuste et capable de produire des consommations plus fiables sur l’évolution du climat à court, moyen et long terme, développe-t-elle. 

Binta Sanneh, déclare que l’année 2022 doit pouvoir être décisive pour le projet afin de matérialiser l’installation de toutes les stations hydrométéorologiques afin de permettre au pays de disposer des données pour effectuer des projections mesurables. 

Les participants à la réunion

« Le projet Plan national d’adaptation aux changements climatiques du Tchad, est l’une des preuves concrètes du dynamisme de la collaboration agissante entre le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Gouvernement du Tchad à travers le Ministère de l’Environnement et du Développement durable », a indiqué le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, Oualbadet Magoumna.

Le Tchad enregistre sur le plan environnemental quelques menaces dues à la fréquence élevée des phénomènes météorologiques extrêmes notamment les épisodes de sécheresse, des inondations et des vents violents qui engendrent des lots de conséquences sévères auxquelles il faut s’attaquer, indique-t-il.  Il s’agit notamment :

 • d’une évolution régressive du couvert végétal depuis quelques décennies,

• de l’avancée progressive du désert vers la zone méridionale ;

 • de l’appauvrissement de la biodiversité :

• de la dégradation des terres agricoles arables ; 

• de l’ensablement des hydro systèmes ; 

  • ou encore des feux de brousse incontrôlés qui déciment les ressources naturelles exposant les communautés à des précarités tous azimuts.