ENSEIGNEMENT – Le centre national de la recherche pour le développement a abrité ce lundi une réunion du directoire de l’enseignement supérieur. Les assises porteront sur les problèmes administratifs et techniques qui contribuent au disfonctionnement des institutions de formation.

Prévue pour le mois de septembre 2019, la réunion du directoire des présidents des universités et instituts publics ainsi des recteurs des académies a été ouvert ce 3 février 2020. Cette rencontre a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Dr David Houdeingar. Pour commencer, le chef de département de l’enseignement supérieur a demandé aux participants d’observer une minute de silence en mémoire des enseignants et responsables de son ministère qui ont récemment perdu la vie.

La réunion du directoire de l’enseignement supérieur a pour objectif principal de discuter, d’échanger et de partager sur les divers problèmes de fonctionnement des différentes institutions de formation du Tchad.  Le ministre a énoncé quelques points qui feront l’objet de cette rencontre notamment le démarrage technique de l’école doctorale de N’Djamena, le problème de la gouvernance « nous devons nous pencher sur les sérieux problèmes pour les améliorer. Nous connaissons tous les disfonctionnements de l’administration ».

Les problèmes de la non-maîtrise de l’effectif réel des étudiants, la restauration de ces derniers gérés par le centre national des œuvres universitaires (CNOU), la non-maitrise des délais des inscriptions et aussi le calendrier académique. Le constat est clair, les universités et instituts n’ont jamais eu un calendrier fixe et commun. Certains démarrent une nouvelle année académique alors que d’autres clôturent déjà.

Dr David Houdeingar a souligné que le véritable problème est l’élasticité de l’année académique où un cycle de licence en temps normal est de trois ans mais dans les universités tchadiennes il faut comptabiliser au moins 5 ans.  La difficulté d’accueil des candidats dans les universités et la compétence des enseignants nécessitent une amélioration, a souligné le chef de département de l’Enseignement supérieur.  Il a de même appelé les concernés à respecter les textes du ministère. Le ministre estime qu’à la sortie de cette réunion, des solutions idoines seront proposées à ces problèmes qui contribuent au dysfonctionnement des institutions de l’enseignement supérieur.