Des voix s’élèvent pour dénoncer l’encerclement des sièges des partis politique par les forces anti-émeutes. La Coordination des jeunes pour la paix et le développement (CONAJEPDT) s’inscrit aussi dans cette logique.

L’encerclement des sièges des partis politiques et des domiciles de leurs dirigeants continue de préoccuper la société civile et les associations des jeunes. La Coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement (CONAJEPDT) dénonce ce qu’elle qualifie d’ “exactions et dérives du régime en place”. « Il y a une surveillance accrue des opposants en occurrence Succès Masra du parti les Transformateurs, Saleh Kebzabo de l’UNDR et Alabo du PLD », a indiqué le coordinateur de la CONAJEPDT, Mahamat Oumar Brahim.

Selon la CONAJEPDT, le défenseur des droits de l’’homme Max Loalngar est activement recherché par la police politique. « Est-il possible de citer toutes les oppressions et dérives du régime en place ? », s’interroge cette association.

Une préoccupation qui pousse la CONAJEPDT à appeler la jeunesse à se lever afin de revendiquer ses droits. « Nous ne réclamons que nos droits et la possibilité de vivre dans un pays qui aspire à la paix et à la prospérité », lance Mahamat Oumar Brahim.