Les lauréats des écoles professionnelles de l’éducation en instance d’intégration à la Fonction publique sont arrivés ce 2 juillet au terme de la grève de la faim entamée le 30 juin. Dans une déclaration ce jour, ils projettent de futures actions.

Trois jours, et trois nuits à la bourse du travail. Mais les lauréats professionnels de l’éducation en instance d’intégration à la Fonction publique n’ont pas obtenu gain de cause. La stratégie de la grève de la faim n’a certes pas porté de fruit pour les diplômés des écoles professionnelles. Elle marque l’une des stratégies que ces derniers ont usé pour exprimer leur ras-le-bol face au silence du gouvernement par rapport à leur intégration à la Fonction publique. “Le bureau s’abstient d’empêcher la base de toute action qui adviendra car nous n’avons plus de mots pour vous convaincre et seul le gouvernement sera tenu pour responsable“, a indiqué leur porte-parole Neuzilka Emmanuel.



Ils donnent donc un autre ultimatum au gouvernement. “Pour qu’il y ait une rétroaction, une marge de tolérance, le collectif accorde un délai de 48heures au gouvernement de faire signer et publier l’arrêté pour éviter la situation désastreuse et calamiteuse qui risque de s’abattre sur la nation”.

De la rue, en passant par l’option d’exil, les lauréats professionnels projettent une autre action qu’ils se réservent de préciser, si le gouvernement ne respecte pas le délai . “Une action de grande envergure sans précédent sera entreprise à l’issue de cette grève de faim jusqu’à satisfaction totale et définitive”.

Avec le soutien de la base, Neuzilka Emmanuel clame qu’il est temps. “C’est nous seulement qui devrons arracher ce qui nous revient de droit”.