Quelques jours après sa nomination, le Directeur général de la Société nationale d’électricité (SNE), Général Saleh Ben Haliki a visité la centrale de production de Farcha afin de constater les difficultés auxquelles elle est confrontée.
En arrivant sur le site de la centrale de Farcha, les mécaniciens sont à pied d’œuvre, des pièces des groupes démontées, d’autres en maintenance.
Sur les 10 groupes dont dispose la centrale de Farcha 1 et 2, deux seulement fonctionnent et produisent 15 mégawatts par jour. Les huit autres sont en panne. Le nouveau Directeur général de la SNE, Saleh Ben Haliki promet “acheter les pièces de rechange de ces groupes où qu’elles se trouvent dans le monde.”
“Nous allons travailler pour fournir de l’électricité à la population parce qu’elle en souffre. Plusieurs partenaires ont décidé de nous soutenir dans ce sens. Le président de la République m’a fait confiance et je m’efforcerai à satisfaire la population. Comme vous avez constaté, sur les 10 groupes, deux seulement fonctionnent, le mal est profond et nous allons nous battre“, promet-il.
Une autre difficulté majeure relevée par Saleh Ben Haliki est le coût des matériels de rechange. Alors que la SNE traverse une période de crise par manque de moyens financiers.
“J’invite la population à nous faire confiance et à reconnaître les efforts que fournit la SNE. Ça ne sert à rien de cacher la vérité à la population, car la SNE n’est plus solvable, elle est en faillite. Il y aura des réformes structurelles et organisationnelles importantes pour ramener la SNE vers la bonne gouvernance. Les principes élémentaires et les pratiques élémentaires d’une gestion de l’entreprise ne sont pas respectées“, explique Saleh Ben Haliki.
Il faut noter que la visite du Directeur général de la SNE, Gal Saleh Ben Haliki a permis d’identifier plusieurs difficultés auxquelles l’entreprise se trouve confrontées.
Depuis plusieurs mois, la SNE n’arrive pas à alimenter les réseaux électriques de N’Djamena, la capitale. Il n’y a que le centre-ville et les quartiers administratifs qui sont régulièrement alimentés. Dans les autres quartiers, l’électricité est un lointain souvenir, une denrée rare.