Après l’observation des élections législatives et locales des 28 et 29 décembre dernier, l’Association de jeunes pour l’animation et le développement rural (AJADR) salue le calme qui les a marquées. Elle appelle à la recomposition de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) et à la modification du Code électoral pour favoriser l’inclusion.
L’AJADR affirme avoir observé le déroulement de ces élections dans la province du Mayo-Kebbi Est et dans quelques pays de la zone Afrique. Ce qui a permis à l’association de relever un ‘’manque’’ de communication entre les responsables de certains bureaux de vote et les déménagements de l’ANGE ; la non-maîtrise du Code électoral et du guide des électeurs par certains membres de bureaux de vote ; l’omission de noms de nombre d’électeurs sur les listes électorales, à l’exemple du centre de Pala urbain ; l’insuffisance d’urnes à Garoua au Cameroun ; le ‘’refus’’ à certains observateurs d’acceder au centre de vote au Bénin, etc.
L’AJADR constate que la mobilisation des électeurs est forte en zone rurale, mais faible en zone urbaine.
Pour que les prochaines joutes électorales connaissent une meilleure participation, tant des partis politiques que des électeurs, Deuba Rodrigue Tchoke, président de l’AJADR, recommande aux autorités de revoir la composition de l’ANGE et de réviser le Code électoral. Ce sont aussi là une partie des conditions posées par des partis comme Les Transformateurs et le Groupe de concertation des acteurs politiques, qui ont boycotté ces scrutins.