Yaya Mahamat Moundet est candidat à sa propre succession au poste de conseiller à la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA). S’il est réélu, il s’engage à poursuivre les réformes enclenchées pour ‘’améliorer’’ les conditions de travail des professionnels de l’information.

Pendant un peu plus de trois ans à la HAMA, Yaya Mahamat Moundet déclare s’être employé aux côtés de ses collègues à mener des réformes. ‘’Nous avons adopté plusieurs stratégies pour améliorer les textes, améliorer les conditions de travail de nos confrères, leur alléger les ennuis qu’ils peuvent avoir dans leur vie professionnelle’’, explique le diplômé de l’Institut de formation en technique d’information et de communication du Niger (IFTIC), se réservant de citer lesquelles parce que
‘’ c’est tellement interne, nous sommes sous serment. On ne peut pas dire tout ce que nous avons fait’’.

Bien qu’il ait été élu pour le compte des médias publics, Yaya Mahamat Moundet estime n’avoir pas fait de différence. ‘’On a lutté pour les confrères, ceux du public comme du privé. En deux mots, je vous dirai que j’ai beaucoup milité, même pour les arabophones parce qu’aujourd’hui, s’il y a un rapporteur général arabophone, pour la première fois, c’est aussi par mon calcul’’, se félicite-t-il, poursuivant que ‘’même si on devait nous battre, il faut qu’on laisse nos noms à la HAMA’’.

Pour sa nouvelle candidature, l’ancien rédacteur en chef de la radio et de la télé nationales affirme ne pas disposer d’un programme spécial. Il promet poursuivre le travail abattu. ‘’C’est un travail exaltant, mais fatigant et ingrat. Quand les textes ne sont pas bien adaptés, ça complique les choses. Si je suis réélu, on va continuer de toiletter les textes’’, s’engage-t-il.