La Chaire Senghor de la Francophonie de la Faculté des Langues, Lettres, Arts et Communication (FLLAC) de l’Université de N’Djamena a organisé ses premières journées scientifiques sous le thème «  Apport du français dans le système éducatif tchadien » ce lundi à la SIL de Moursal dans le 6e arrondissement de N’Djamena.

L’objectif de ces journées scientifiques est d’échanger sur l’importance de la langue française dans l’éducation au Tchad.  La Chaire Senghor de l’Université de N’Djamena a pour mission la formation initiale et continue sur le thème de la Francophonie, la production de recherche sur l’objet francophonie et son attractivité, la production d’idées, de discours et de prospectives sur et pour la Francophonie en s’appuyant sur les résultats des deux premières missions et son réseau de partenaires. La Chaire Senghor de l’Université de N’Djaména est composée d’enseignants-chercheurs permanents de la Faculté des Langues, Lettres, Arts et Communication de l’Université de N’Djamena, mais aussi des doctorants et aux masterants des autres facultés.

Pour le doyen de  la FLLAC, Dr. Bichara Taoussi,  cette manifestation scientifique est l’occasion privilégiée de rencontre et de débats avec les professionnels et la communauté scientifique autour des problématiques et d’actualité du champ de recherche qu’est l’apport du français dans le système éducatif tchadien. Notamment, l’introduction du français au Tchad, le français dans la société, le français à l’école. Selon le président de la Chaire Senghor de l’Université de N’Djamena, Pr Khalil Alio, le mot francophonie émane du géographe Onésime Réclus en 1880. Senghor l’a vulgarisé et l’a véritablement érigé en concept en le définissant dans la revue Eprit en novembre 1962 comme : « La Francophonie c’est cet Humanisme intégral qui se tisse autour de la terre ».

La Francophonie d’après le Pr Khalil Alio est un ensemble des Etats et pays regroupés, sur une base politique. elle est aussi un ensemble de personnes qui utilisent le français, mais également un espace francophone ayant une réalité non exclusivement francophone géographique mais surtout culturel et les communautés qui partagent la langue française.   

En ouvrant officiellement ces journées scientifiques, le vice-président chargé de la recherche et des écoles doctorales de l’Université de N’Djaména, Pr Ngarkodjé Ngarasta a indiqué que les journées scientifiques dans la tradition universitaire mettent  à l’honneur le travail des chercheurs au cours d’un temps de rencontre et d’échanges.  Selon lui, en soutenant activement l’accès à l’éducation, à la formation à l’enseignement supérieur et à la recherche, la Francophonie contribue à améliorer le niveau de vie de ses populations en les aidant à devenir les acteurs de leur propre développement. Prennent part à ses journées, les enseignants du  supérieur et du secondaire.