Lors d’un point presse animé le 5 juin, l’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet) hausse le ton et balaye les déclarations de Toubou Mahamat Bakhit. Elle entend mener des poursuites contre le supposé président de l’Union des étudiants chrétiens et musulmans.

Il aurait fallu 72 heures à l’Union nationale des étudiants tchadiens pour rejeter en bloc « les allégations mensongères » de Toubou Mahamat Bakhit. Ce dernier avait demandé la démission du directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CNOU) et son directeur de ressources humaines, financières et matérielles.

Djerambeté Santos, vice-président de l’Unet déclare que Toubou Mahamat Bakhit qui serait le président de l’Union des étudiants chrétiens et musulmans n’est pas un étudiant. De même, son organisation est fictive et n’a aucun pouvoir de défendre les intérêts des étudiants tchadiens.

Djerambeté Santos rappelle que seule l’Unet est autorisée par l’ordonnance N°27/INT/SUR du 28 juillet 1962 à faire ce travail. Toutefois, il précise qu’ « en ce qui concerne la gestion financière du CNOU, même l’Unet qui est premier partenaire n’a pas la compétence de dénoncer la mauvaise gestion des ressources cette structure. Car c’est le travail de Inspection générale de l’Etat ».

Aussi pour l’Unet, depuis la nomination de l’actuel directeur du CNOU, « une nette amélioration dans les services est constatée ». Par conséquent, « Toubou Mahamat Bakhit est un semeur de troubles …et sa déclaration n’engage que lui». Ainsi, le bureau de l’Union nationale des étudiants tchadiens se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre ce dernier.