La section provinciale du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) pour la ville de N’Djamena, dans un communiqué de presse annonce qu’elle va observer un arrêt des activités dans la capitale si l’IGE ne retire pas la suspension de salaire de plusieurs enseignants.

La section SET pour la ville de N’Djamena réunie en séance extraordinaire, le 27 décembre 2018 fait quelques observations. Elle trouve « brutale, illégales et méchantes » la suspension de salaires de certains enseignants. Selon elle, les fonctionnaires sont régis par la loi 017     portant statut général de la fonction publique qui a prévu des sanctions dans son article 100. Pour le syndicat des enseignants pour la ville de N’Djamena, aucune des suspensions de salaire des enseignants à ce jour n’obéit à cette loi.

Aussi, la section SET de N’Djamena constate que plusieurs enseignants sont sans salaires depuis près d’une année. Leurs salaires sont suspendus par certaines notes dont celle de l’Inspection générale d’Etat (IGE) numéro 118. Une rencontre entre le SET et le ministre de la Fonction publique et celui de l’Education nationale devant permettre la réhabilitation de 118 fonctionnaires étudiants et 97 enseignants n’a pas pu décanter la situation.

Le SET de N’Djamena note également que malgré la décision de justice réhabilitant les enseignants ayant vu leurs salaires suspendus, l’IGE refuse d’obtempérer. Au vu de ces faits, la section provinciale du SET de N’Djamena décide d’observer une grève à compter de ce 04 janvier 2019 si rien n’est fait.