Une rencontre entre les ministres en charge de l’éducation et de la fonction publique et les représentants de la plateforme syndicale du secteur de l’éducation a eu lieu ce 2 novembre. Le gouvernement a sollicité la suspension de la grève lancée le même jour afin de lui permettre de trouver des solutions aux revendications des syndicalistes.



A peine lancée, la grève du Syndicat des enseignants du Tchad fait réagir le gouvernement. Le ministre de l’éducation nationale Aboubakar Assidick Choroma, et son homologue de la fonction publique Ali Mbodou Mbodoumi annoncent la mise sur pied d’un comité. Ce comité sera chargé de vérifier l’authenticité et la régularité des derniers actes de carrière. C’est en vue du dégel des effets financiers des avancements et reclassements revendiqué par le Syndicat des enseignants du Tchad.

Les actes administratifs seront transmis, après vérification, au ministère des finances et du budget pour leur prise en compte.

Au sujet de l’impression des cartes professionnelles des enseignants, le ministre de l’éducation demande aux représentants des syndicats de se joindre à ses collaborateurs pour en définir, de commun accord, la maquette.

Pour rappel, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), a lancé une grève de six jours allant du 2 au 7 novembre pour revendiquer le paiement des frais de transport de 2016 et 2019 et le dégel des effets financiers des avancements et reclassements.