EDUCATION – Fixées pour le mois d’août, les dates des examens et concours sont revues et ramenées au mois de juillet. Une décision que n’apprécient pas des élèves du secteur public qui estiment que les programmes ne sont même pas exécutés à moitié.
“La décision des autorités qui indique que nous les élèves en classe de terminale allons composer le baccalauréat en juillet pour l’année 2021 ne nous arrange pas. Parce que nous n’avons franchement pas fait la grande partie du programme des cours pour affronter l’examen“, s’indigne Nguerabé Agréé, élève en terminale littéraire au lycée Félix Eboué. Et d’ajouter que personnellement il trouve que cette année, l’école tchadienne a traversé beaucoup de difficultés qui sont notamment le phénomène de la Covid-19, les différentes manifestations que le pays a enregistrées, où les élèves font cours juste une semaine et restent à la maison un mois avant de reprendre le chemin de l’école.
Brahim Haroun, élève en terminale scientifique au lycée Félix Eboué, quant à lui, déclare que cette décision de modifier le calendrier n’est pas à sa faveur. Car, dit-il, il se prépare pour composer en août et non en juillet. Et sa désapprobation est totale: “je ne suis pas d’avis avec les autorités en charge de l’enseignement”. Selon moi, nous avons seulement fait juste 40% de cours. Surtout les cours scientifiques, on se retrouve avec deux à trois chapitres, récapitule-t-il.
Memadji Chantal est candidate pour la deuxième fois au baccalauréat. De son avis, elle trouve que ça devient très stressant avec ce balbutiement. Elle souhaite vite composer et se libérer la tête puisqu’elle estime avoir le nécessaire déjà pour la composition du baccalauréat.
Rappelons que le ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Kosmadji Merci, a annoncé le lundi dernier, que les dates des concours et examens qui ont été initialement fixées au mois d’août, sont ramenées en juillet. Cette modification de calendrier fait suite à des investigations menées, auprès des administrateurs scolaires à tous les niveaux de l’ordre d’enseignement. Et que 70% des programmes sont exécutés, selon le ministre.