Le pédagogue et enseignant-chercheur à l’Université de N’Djaména, Djimrassem Thalès a fait une conférence de presse, ce samedi 15 mai, au centre Loyola. Cette conférence de presse est axée sur l’évaluation de l’école tchadienne sous la gouvernance du MPS et les perspectives à venir.

C’est une conférence de presse dont l’objectif est de faire un bilan sur le système éducatif tchadien pendant le règne du maréchal du Tchad mais aussi de faire des propositions quant à son avenir. Selon Djimrassem Thalès, enseignant-chercheur à l’Université de N’Djaména, ces dernières décennies, « le système éducatif tchadien est dans un état de détérioration, de décadence, pour ne pas dire de décomposition. »

De l’élémentaire au supérieur, en passant par le secondaire, l’école tchadiennes fait face à une multitude de problèmes selon Djimrassem Thalès qui n’a pas manqué de les énumérer lors de cette conférence. La situation de l’école tchadienne après Déby a aussi retenu son attention.   Pour lui, « il est urgent de réorganiser l’école », après Déby. Car, à l’Etat actuel, l’école tchadienne « demeure un grand malade. »

Pour la bonne marche de l’école tchadienne, il souhaite « un système éducatif sans arrêt », donc sans grève. Puisque, « les arrêts des cours ont une répercussion négative sur les activités d’enseignement-apprentissage. Et leur impact est d’ailleurs ressenti sur les acquis des élèves. »

S’agissant de l’organisation du baccalauréat au mois d’août, il pense que cela ne sera pas bénéfique pour les élèves des établissements d’enseignement publics qui accusent un retard dans l’exécution de leurs programmes. De plus, « avec les pluies abondantes, l’organisation du baccalauréat en août est vouée à l’échec », craint-il.

Aussi, plaide-t-il pour le retour à la session unique du baccalauréat. « ce qui exigera des élèves plus d’efforts dans le travail », croit-il.