Une fête des enseignants pas comme les autres, au Tchad, ce mardi, 5 octobre 2021. Différents syndicats des enseignants, précisément sept se sont réunis au ministère des Affaires étrangères pour commémorer la 28e édition de la journée internationale des enseignants.


La cérémonie a commencé par l’hymne de l’enseignant, suivie d’une minute de silence, pour rendre hommage aux enseignantes et enseignants qui sont morts “craie en main”, comme pour respecter le thème de cette édition qui est : ” Hommage aux éducatrices et éducateurs disparus”.


La disparition des éducateurs a un impact négatif sur la société, sur la profession et sur les apprenants“, a laissé entendre le Secrétaire général du Syndicat des enseignants du Tchad (SET), Mbaïris Blaise.


Dans une salle du ministère des Affaires étrangères, d’environ 800 places, presque remplie, les enseignants issus de différents syndicats, mais unis pour la cause de l’éducation, ont adressé une liste de recommandations aux autorités, notamment au gouvernement de transition pour l’amélioration de l’école tchadienne et la stabilité sociale.


Ils demandent au gouvernement de payer les effets des avancements et reclassement de tous les travailleurs en général et des enseignants en particulier, avec rappel. La reprise du recrutement des 20 000 diplômés et l’augmentation des structures d’accueil n’ont pas été omis dans leurs recommandations.


Si le gouvernement a déjà déclenché le paiement des frais de transport de l’année 2016, le Syndicat des enseignants du Tchad, par la voix du Secrétaire général de la section de N’Djaména, Mbayana Laoukoura, regrette que tous les enseignants ne soient pas encore en possession de leur part. “Nous allons observer le gouvernement jusqu’à la fin de ce mois, si rien n’est fait nous allons décidé”, déclare-t-il.


La cérémonie a été agrémentée par la remise des attestations à 24 hommes et femmes qui sont engagés depuis des années au service du SET.