A moins de dix jours de la rentrée des classes, les points de vente des fournitures scolaires n’attirent pas grand monde.

Le 1er octobre prochain, les élèves reprendront le chemin de l’école sur l’étendue du territoire national. C’est la date officielle fixée par le ministère de l’Education nationale. Dans plusieurs quartiers de la ville de N’Djamena, les vendeurs des fournitures scolaires s’observent. Ils prennent d’assaut les avenues, trottoirs et grandes voies pour proposer les cahiers, ardoises, sacs à dos, livres, etc.


Mais les opérations de vente se passent timidement. Certains acheteurs, évoquent, d’une part, le manque de moyens; et d’autre part, ils déplorent les prix élevés de ces fournitures. “On est en train de joindre les deux bouts difficilement car on s’approche de la fin du mois et le salaire ne tombe pas. Les prix des manuels tournent autour de 3000f. J’ai ramassé cinq livre vous voyez ce que cela m’a coûté? “, se désole Christophe, parent d’élèves.

Une situation que confirme certains vendeurs. “Pour l’instant, je vends trois à quatre livres par jours compte tenu des moyens”, affirme Allarassem Pâques. Malgré la faible affluence des clients, ce commerçant garde espoir. “Les moyens posent problèmes mais nous espérons que d’ici quelques jours la situation ira mieux”.