Les étudiants de l’université de N’Djamena ont mis en exécution les menaces de grève sèche annoncées depuis lundi. Les cours sont aux arrêts depuis trois jours.  

Rien ne bouge dans la zone universitaire d’Ardep-Djoumal. Le principal axe souvent embouteillé et bondé d’étudiants est vide. Les bus du Centre National des Œuvres Universitaires sont aux arrêts depuis deux jours.   

Les étudiants ont respecté à la lettre le mot d’ordre de grève lancé lors de l’assemblée générale tenue le 13 décembre.

A l’issue de cette AG, les étudiants de l’université de N’Djamena ont pris la décision d’entrer ‘’en grève sèche et illimitée’’ jusqu’à la réhabilitation de trois de leurs camarades exclus, selon eux, pour un ‘’règlement de compte’’.

Les étudiants exigent également le départ sans condition du président de l’université de N’Djamena et de bonnes conditions d’études.

Pour rappel, la suspension de trois étudiants en octobre dernier fait à l’attaque de la délégation de la ministre de l’Enseignement supérieur en mai lors d’une visite au campus de Toukra.