A peine commencée, l’année 2019 présente déjà des mauvais signes sur le plan éducatif. Les rumeurs de grève des enseignants se font entendre dans les médias et les quartiers de la capitale.

A la veille de l’année 2019, le syndicat des Enseignants du Tchad (SET), section provinciale de N’Djaména fustige dans un communiqué de presse le comportement du gouvernement qui refuse de payer les salaires des certains enseignants qui selon lui, continuent d’exercer leur fonction.

Le SET section provinciale de N’Djaména, soutient que « la paix sociale recherchée et retrouvée n’est pas du goût de certaines autorités, particulièrement l’Inspection générale d’Etat qui frustre, décourage et endeuille des citoyens ». Pour que les enseignants dont les salaires sont suspendus par l’IGE entrent dans leurs droits, les militants de ce syndicat avaient l’intention d’observer une grève à partir de ce jour 04 janvier.

Heureusement, lors d’une Assemblée Générale tenue le 03 janvier 2019, les syndicalistes ont décidé unanimement de prolonger le préavis jusqu’au 25 janvier 2019.  Cette décision est le résultat d’une rencontre qui a eu lieu le 02 janvier 2019 entre le ministre de la Fonction publique, celui de l’Education nationale, l’inspecteur général d’Etat et les autorités en charge des finances. « Cette rencontre nous a permis d’avoir des promesses concrètes et surtout, la liste de nos collègues qui ont vu leurs salaires suspendusa été rétablie », se console Ngartoïdé Blaise, Secrétaire Général de ce Syndicat.

Déjà, pour certains parents d’élèves, le doute commence à s’installer. Comme par référence, ils se souviennent de l’année scolaire 2017-2018. Vivement que cette crise à laquelle s’est confrontée le système éducatif tchadien ne refasse pas surface, sinon l’Education tchadienne serait difficile à redresser.