Après les dossiers sur l’entreprenariat féminin et l’aliénation culturelle, les nouveaux acteurs de l’information en ligne en Afrique (NAILA) vous proposent une nouvelle thématique : le niveau du système éducatif.

Grace à la diversité des acteurs NAILA, vous aurez un nouveau regard sur le système éducatif de neuf pays d’Afrique francophone. Chaque média vous présentera l’éducation en Afrique sous un angle unique et dans divers formats (vidéo, texte, photos).

  • Le premier article de ce dossier thématique sera publié le 24 septembre par nos confrères d’Actualité.cd (RDC). Ils traitent de la multiplication des écoles étrangères à Kinshasa.

En effet, ces écoles multilingues, ouvertes au monde, s’installent de plus en plus en RDC malgré qu’elles ne soient  accessibles à toutes les bourses. Pourtant le gouvernement congolais voit cette diversité comme un plus dans l’environnement éducationnel.

« La RDC est un grand pays avec une pression démographique énorme. Nous pensons qu’à l’ère de la mondialisation, seul le gouvernement n’arrive pas à remplir toutes ses responsabilités face à ses concitoyens qui ont des besoins qui dépassent parfois le programme ou la vision du gouvernement…» 

déclare Gaston Musemena, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP) de la RDC à nos confrères d’actualite.cd. Nous vous invitons à découvrir cet article en cliquant sur RDC: Kinshasa à l’ère de la prolifération des écoles “internationales” aux coûts prohibitifs .

Habari RDC nous invite à jeter un regard dans le Congo profond. Selon nos confrères , il y a deux Congo dans ce Congo-Kinshasa : il y a le Congo de la minorité riche au pouvoir à Kinshasa et dans les chefs-lieux de quelques provinces. Et c’est beaucoup plus ce Congo-là que le gouvernement congolais présente régulièrement à la télévision publique. Vous voulez connaitre le Congo caché ? Nous vous invitons à le découvrir en cliquant sur RDC : quel rendement scolaire avec un système éducatif sans infrastructures ?

Air Info revient sur l’ampleur que prend la baisse de niveau dans le système éducatif nigérien. Une école malade depuis plusieurs années – A qui la faute ? – L’Etat du Niger accuse le niveau des enseignants – Un prétexte pour réduire le nombre d’enseignants- Quelles solutions ? – sont les intertitres qui ont été développé dans cet article, que vous pouvez retrouver sur Niger : la baisse de niveau scolaire prend de l’ampleur 

Nos confrères béninois se sont penchés sur un sujet tabou de l’éducation : les tares et insuffisances des enseignants. Élèves, responsable syndical et même des enseignants se sont livrés pour faire part de leur constat sur la responsabilité de ces pédagogues qu’ils qualifient d’ “oppresseurs”,  “déficients en pédagogie”,  “absentéistes” , “vieux routards” , de “mal formés” qui racontent du “charabia”. Tous ces détails sont disponibles sur Bénin-Education : enseignants, brebis galeuses de l’école.

L’unique site d’information satirique du projet Naila, s’est rapproché d’une école publique et d’une école privée pour se rendre compte de leur méthodologie d’enseignement et de leur niveau de réussite aux examens d’Etat. Ils étaient autant surpris que les personnages interrogés lors du micro trottoir organisé a cet effet, d’apprendre que “les totos” sont plus présents dans le privé que dans le public.  Nous vous invitons à lire leur article au style aussi décalé que porte leur nom sur École publique vs privée : toto de rechute scolaire

Nos voisins du Cameroun se sont intéressés à un manuel scolaire de 5ème qui divise la communauté éducative de leur pays. Il s’agit du livre de science de la vie et de la terre intitulé « Excellence en sciences ». En effet, un module de cet ouvrage est consacré à la lutte contre les comportements émergents néfastes à la santé de reproduction où sont abordés certaines pratiques sexuelles dites déviantes . Les opinions sont partagées, entre ceux qui sont contre ces enseignements au point de vouloir le retirer du programme, et ceux qui n y voient aucun mal pour une mise en garde de ces jeunes déjà exposés. Nous vous invitons à visionner le reportage ici Programmes scolaires : Un livre de sciences naturelles divise la communauté éducative.

La webtv malienne pour les jeunes nous propose un débat rappé sur leur système éducatif qu’elle qualifie de “fabrique de chômeurs”. Les animateurs rappeurs de Kunafoni Rappou reviennent sur le système instauré depuis l’indépendance (reforme de 1962) de Modibo Keïta et les réalités actuelles. Ils déplorent la dégradation de la qualité de l’enseignement.

“- La voiture d’aujourd’hui ressemble-t-elle à celle il y’a 50 ans ? – Non, non, non”

Retrouvez le débat en musique ici débat rappé : le système éducatif malien, une fabrique de chômeurs.

Le site d’actualité Sahelien.com nous propose une analyse sur les raisons qui poussent les Maliens à se désintéresser de la lecture. Du poids de la tradition orale à la responsabilité des parents, écrivain, professeur, étudiant et éditeur se sont livrés à leur micro pour dénoncer ces manquements et proposer des pistes de solution à ce sujet. Pour en savoir plus, cliquez ici : Mali : ces raisons qui expliquent le désintérêt des élèves et étudiants pour la lecture.

Au Tchad, le ratio a retenir dans le cadre de ce dossier est 1/3. En effet, selon une étude il y’a une place assise pour trois élèves. Le manque d’infrastructure d’accueil est tellement faible qu’on peut compter 200 élèves dans une classe de terminale. Ce qui entraine un impact considérable sur leur niveau scolaire. Retrouvez cette article ici : Niveau du système éducatif 9/11 : plus de 200 élèves pour 70 places assises par classe au Tchad.

En octobre 2008, le gouvernement togolais a pris la décision de rendre l’accès gratuit aux écoles primaires et préscolaires . Cette noble initiative a  été saluée par plus d’un, tout en laissant une partie de la société civile sceptique. Togotopnews nous propose un diagnostic de la situation  10 ans après que vous pouvez parcourir ici : Ecole primaire gratuite au Togo : la charrue devant les boeufs? 

La question des frais annexes de scolarité dans les écoles en Côte d’Ivoire revient sur le tapis à chaque rentrée. Beaucoup de parents se plaignent de cette mise aux enchères à l’accès l’éducation de leurs enfants. Ils disent payer le double des frais annoncés par le gouvernement tandis que l’administration de ces écoles dément cette pratique. Retrouvez cet article qui clos le dossier sur le niveau du système éducatif en cliquant ici : Rentrée scolaire : les frais d’inscription aux enchères dans les établissements publics.

Le Projet NAILA est une initiative de CFI, l’agence de coopération du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères chargée de coordonner et d’animer la politique française d’aide au développement en faveur des médias du Sud. CFI conduit une trentaine de projets qui s’inscrivent dans quatre grands programmes : médias et pluralisme, médias et entreprise, médias et développement, médias et ressources humaines.