Censés reprendre ce lundi, les cours ont été perturbés par des élèves de l’École Normale Supérieure (ENS) de N’Djaména, qui exigent la prise en compte de leurs revendications avant toute reprise.

Des élèves de l’ENS  dénoncent la levée du mot d’ordre de grève par le président de l’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet), Mahamat Ahmat Saleh.

Ils regrettent le manque de concertation du bureau national de l’Unet et comptent continuer avec cette grève. « Même s’il faut reprendre, on doit se retrouver en assemblée pour décider. Il y a d’autres qui décident à notre place. On a entendu dire que nos revendications ont été prises en compte par le président de transition. Même si c’est le cas, qu’on vienne envers nous pour nous donner des explications. On veut des papiers administratifs », réagit un élève. « Même s’il faut que la grève continue pendant trois ans, je suis là », martèle un autre.

Le secrétaire général de l’Unet, section de l’ENS, Djekilamber Victoire, appelle ses condisciples a une prise de conscience. Il souligne que leurs revendications ne peuvent être prises en compte  qu’au début de la rentrée prochaine. Le budget annuel étant déjà voté. « Le bureau est au-dessus de nous. J’appelle les étudiants à la prise de conscience. Nous cherchons à ce que les choses rentrent dans l’ordre. On sait que la grève est déjà levée », dit-il, qualifiant ces élèves mécontents d’être minoritaires.

Ces élèves exigent la restauration des bourses et des frais de stage ; l’annulation de la somme de 50.000 comme frais d’inscription ; le retrait gratuit des relevés de notes.

Avec la radio Arc-en-ciel