Les résultats définitifs du baccalauréat 2018 sont connus depuis le 25 août. La déclaration du président de jury rassure quant à la crédibilité des diplômes qui seront délivrés. Mais, l’une des inquiétudes reste le niveau de ceux qui vont embrasser les études supérieures.

L’année académique 2017-2018 a été émaillée des longues grèves. Des grèves lancées pour des raisons multiples, ont non seulement  d’incidences sur les élèves qui sont les premières victimes, mais aussi sur la crédibilité du système éducatif du pays, suscitant des débats qui laissent perplexes les lauréats.

« Le baccalauréat de trois mois », tel est le nom donné à ce baccalauréat dans les quartiers. Pour beaucoup, eu égard aux grèves qui ont alimenté  l’école tchadienne durant la rentrée 2017-2018, des résultats calamiteux planaient.

A la première session, le résultat était de 22.6% et à la seconde de 67.47%. Pour le président du jury, Djikoloum Bendjamin, « ces résultats ne diffèrent point de ceux des années précédentes. Les résultats de cette année contribueront à juger la qualité du système éducatif tchadien.»

Malgré qu’il soit décrié à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, ce bac a finalement connu un succès, en légère hausse par rapport à l’année précédente. Déjà, ce baccalauréat 2017-2018 appartient au passé. Désormais, la question qui pèse sur les langues des Tchadiens c’est : est-ce-que ce baccalauréat à la va-vite permettra aux lauréats d’affronter les études supérieures avec brio ?