Nous sommes au 5ème jour de composition du baccalauréat, session de juillet 2018. A une journée de la fin des épreuves, organisateurs et candidats se sentent soulagés. Tchadinfos s’est rendu ce 20 juillet 2018 dans l’un des plus grands centres d’examen de la capitale pour un aperçu.  

Aux centres  d’examen de Walia 1 et 2, il est 11h25mn ce 20 juillet et les salles ne comptent que 3 à 5 candidats. Les autres sont dehors, ils ont fini avec les épreuves du jour. Mme Orbira Yaïngar, présidente du centre de Walia 1 fait sa tournée routine dans les salles pour s’assurer que tout se passe bien, comme depuis le début de cet examen. « Le baccalauréat 2018 est effectif depuis 5 jours. Nous avons bien démarré sauf au début il y avait des problèmes d’orientation des candidats mais depuis, les surveillants ont fait leur travail et tout est rentré dans l’ordre. Nous avons eu quelques cas de maladie, 3 cas pour être précise. Nous les avons confiés aux infirmiers ensuite les candidats ont réintégré leurs salles respectives », nous confie elle. La présidente du centre avoue que bien que tout se passe bien, les surveillants ont mis la main sur un mercenaire qu’ils ont confié aux agents de sécurité. « Au fait, les trois premiers jours il s’est fait représenter par un autre monsieur et le quatrième jour il se présente sans carte biométrique donc voilà nous l’avons confié à la sécurité », déclare-t-elle.

Son collègue du centre de Walia 2, Mbainaissem Ndotar affirme qu’il n’a pas rencontré de « problèmes majeurs ». Juste des cas d’absence. « Au niveau du centre Walia 2 nous avons 872 candidats de la série A4 et sur ces 872 il y a 4 absents. En série D, nous avons 515 candidats inscrits mais il y a 3 absents donc pour tout le centre nous avons en tout 7 absents », informe-t-il. M. Mbainaissem Ndotar déclare que s’il faut noter les problèmes, c’était ces cas de maladie qui n’ont pas « disqualifié » les candidates qui ont souffert de malaise. « On a enregistré un cas d’une « courageuse candidate » qui a accouche à la veille, le dimanche à 22h et qui est venue composer. Le lundi, on a cru que ça allait être difficile, nous l’avons isolée et elle a travaillé normalement jusqu’à la fin. Le mardi aussi nous l’avons isolée mais le mercredi elle a regagné sa salle » nous confie le président du centre de Walia 2.