Sous le haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement, le ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique a organisé ce 10 septembre 2024, à N’Djamena, une table ronde des ministres des pays de Sahel. Cette activité entre dans le cadre du Projet Sahel Relance.

Cette table ronde offre l’opportunité de nous rencontrer afin de recirer les progrès réalisés sur les engagements pris lors du sommet de Nouakchott en Mauritanie qui a été cadeauté en 2022 d’une stratégie pour rectifier les nouveaux défis auxquels font face les secteurs éducatifs; de trouver de solutions et d’envisager un avenir meilleur pour la jeunesse dans le sahel, a souligné Clara De Sousa, représentante de la Banque mondiale.

Dans la même lancée, le ministre de l’Éducation, de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MEBAPLN) du Burkina Faso, Jacques Sosthène Dingara, a signifié que les défis des systèmes éducatifs sont énormes et ils sont aggravés par les crises sécuritaires et humanitaires que traversent les pays. “Reconnaissant les défis communs à l’existence de nos systèmes éducatifs, nous saluons ici les différents pays d’avoir des perspectives communes pour améliorer la situation de l’éducation dans le sahel. C’est pourquoi le Burkina Faso affirme son engagement et son entière disponibilité à œuvrer aux côtés des pays frères du Sahel avec l’appui de la Banque mondiale ainsi que d’autres partenaires pour relever les défis de nos secteurs éducatifs“, souligne-t-il.

Pour le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique du Tchad, Mamadou Gana Boukar, le Projet Sahel Relance a pour objectif de rassembler et connecter les décideurs du système éducatif, les politiques publiques et le partenaire financier ainsi que d’autres partenaires et vise à atteindre plus rapidement les objectifs qui seront actés à l’occasion de cette table ronde.

Le Premier ministre Allah-Maye Halina de relever que, investir dans l’éducation c’est contribuer au développement durable, dans l’ordre du capital humain et de la paix et donc c’est à juste titre que les pays membres du Sahel ont placé l’éducation au centre de leur préoccupation. Il souligne attendre de pied ferme les actes qui seront adoptés et qui serviront de de boussole.