Le ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique organise ce mardi 31 mai, au Cefod, un atelier de validation du plan de renforcement des capacités du ministère.

Dans le cadre du projet de renforcement de l’éducation et de l’alphabétisation au Tchad, une sous-composante de la composante, amélioration des capacités de gestion du système, porte sur le renforcement des capacités de pilotage et de gestion. Cette sous-composante vise à renforcer les capacités de pilotage et de gestion du système, d’une part, et d’autre part, la conception et la mise en œuvre d’un plan de formation destiné aux structures clés du ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique, en charge de la planification, de la programmation, de la gestion administrative, financière et de l’administration scolaire.

Ainsi, il a été décidé de doter le ministère d’un plan stratégique de renforcement des capacités techniques qui permettrait d’intégrer les formations au sein d’une démarche globale et cohérente, de nature à optimiser les ressources. Moment pour le secrétaire général du ministère, Mahamat Seid Farrah, d’exprimer, sa joie de voir son département se doter d’un document de référence répertoriant à mettre en œuvre pour lever les déficits individuels et institutionnels liés aux compétences et lui permettre ainsi d’accélérer la marche vers l’atteinte de l’objectif du développement durable.

« Le pilotage et la gestion d’un système aussi complexe que l’éducation a le mérite d’avoir des cadres formés et compétents afin d’appuyer et éclairer les décideurs à tous les niveaux du système dans la prise des décisions pour atteindre les objectifs fixes », se réjouit Mahamat Seid Farrah. Pour lui, malgré les efforts déployés pour l’amélioration de l’administration du secteur, celle-ci reste marquée par la faiblesse des capacités de pilotage stratégique, la prévalence d’un mode de gestion axé sur les moyens et non sur les résultats, l’insuffisance de suivi et de contrôle du système et des crédits alloués au secteur.

« Aujourd’hui, l’amélioration des performances du système éducatif tchadien dans un contexte de rareté de ressources, couplée au défi de l’atteinte des objectifs du développement durable, nécessite de disposer d’un tel tel document », rapporte Adjanohoun Maxime Joseph Richard, coordonnateur par intérim de l’Unesco au Tchad. C’est ainsi, selon le secrétaire général du ministère de l’Education, la nécessité de doter le ministère d’un plan stratégique de renforcement des capacités comme moyen de consolider et de pérenniser les bases indispensables à la gestion et au pilotage efficace du système éducatif.