C’est lors d’un point de presse fait le 6 mai que leur porte-parole, Neuzilka Emmanuel, a rendu publique cette décision. Cette reconduction de grève s’étale du 8 au 27 mai.
Malgré le manque de produits pétroliers et la flambée des prix des denrées de premières nécessités, le Collectif des nouveaux intégrés à la Fonction publique du ministère de l’Education déplore que leur sort soit un ‘’sujet tabou’’. “Le gouvernement a choisi délibérément de fermer les yeux et de boucher les oreilles sur la situation’’, s’insurge leur porte-parole, rappelant les neuf mois d’arriérés de salaire.
Si, ‘’la priorité de l’Etat est d’assurer la sécurité sociale de ses travailleurs, le respect de ses engagements et devoirs vis-à-vis de ceux-ci devrait être un pacte sacré et inviolable’’, ajoute Neuzilka Emmanuel.
Pour le Collectif, seul le langage de la violence attire l’attention des autorités tchadiennes. “Nous demandons à tous nos collègues d’observer scrupuleusement ce mot d’ordre de grève et de rester mobilisés pour le boycott des examens en cours si rien n’est fait’’, menace-t-il.