Environ 93 000 candidats toutes séries confondues passeront les épreuves du baccalauréat de l’enseignement du second degré session de juin du 24 au 30 juin 2024 sur toute l’étendue du territoire national, a annoncé le Directeur des Examens et Concours, Dr Abakar Mahamat Hassaballah en fin de la semaine dernière. Généralement, entre le stress et la concentration, les candidats ne savent sur quel pied danser. Pina Charles Doumta, enseignant et administrateur parlementaire, donne quelques orientations aux candidats pour garder une attitude positive et affronter les épreuves en toute sérénité.
Dans toute organisation, il faut une préparation. Un élève qui s’est préparé dès le début des cours ne doit pas se laisser emporter par le stress mais doit s’inscrire dans la droite ligne d’une confiance en soi, explique Pina Charles Doumta. Il soutient qu’un examen est tout simplement une action de vérifier, de tester et de constater si ce que les enseignants ont donné aux élèves, ils peuvent les restituer.
« Pendant neuf mois, nous les avons soumis au cours et il est arrivé le moment de vérifier si ce que nous leur avons transmis comme cours est vraiment compris », dit-il.
Il invite donc les candidats à dominer le stress par une confiance en soi. « Il n’y a que les élèves qui ne sont pas prêt qui sont stressés. Et le stress est le reflex de l’échec » selon lui.
Abordant la question des dispositions à prendre, Pina Charles Doumta place en premier lieu la connaissance de son centre d’examen. Cela inclut la connaissance de sa salle et de son numéro de table. « Je suis vraiment désolé que durant les quelques années d’expériences où j’ai tantôt surveillé, tantôt corrigé le baccalauréat, je me rends compte qu’à la veille ou le jour du déroulement des épreuves, il y a des élèves qui courent derrière leurs centres. Ça peut contribuer à votre échec si vous ne trouvez pas tôt votre centre», pense-t-il.
Evoquant aussi l’aspect de la concentration, Pina conseille aux candidats de ne pas trop s’encombrer à l’approche du baccalauréat mais les appelle à la relaxation. « Il y a des candidats qui quelquefois refusent même de petites distractions. A force de trop travailler jusqu’à même à la veille de l’examen, il y a des moments où on peut se taper une crise », prévient l’enseignant avant de dire que “si on est bien préparé, on doit être relaxe et se divertir un peu à l’approche.”
Les premières épreuves du baccalauréat débuteront le 24 juin et les élèves s’activent à tous les niveaux pour affronter cet examen qui ouvrira la porte des études supérieures.
Emmanuel Mbailassem