À l’approche de la rentrée administrative prévue pour le 16 septembre, et de la reprise des classes pour les niveaux d’examen le 23 septembre, suivie des classes intermédiaires le 1er octobre, le lycée d’Habena se trouve dans une situation critique. Le bâtiment administratif ainsi que plusieurs salles de classe sont envahis par les eaux des pluies.

Cette situation, causée par les fortes précipitations qui se sont abattues sur N’Djamena, met à rude épreuve l’établissement et ses responsables. Le proviseur du lycée, Agdy Bandja Appolo, a tenu à exprimer sa préoccupation face à cette catastrophe naturelle qui compromet le bon fonctionnement de l’établissement. “Notre ministère a déjà dévoilé le calendrier de la reprise. Nous ferons tout, malgré que le lycée soit dans l’eau, pour que le calendrier donné par nos hautes autorités soit appliqué“, a-t-il déclaré.

Bien que les autorités éducatives locales aient l’intention de respecter le calendrier officiel de la rentrée, les conditions dans lesquelles se trouve actuellement le lycée rendent cette tâche particulièrement difficile. La présence d’eau dans les salles de classe et dans les bureaux complique l’organisation de la reprise. De plus, la crainte d’une dégradation des infrastructures, déjà fragiles, s’ajoute aux préoccupations des enseignants.

Agdy Bandja Appolo a également lancé un appel à l’ensemble des acteurs de la communauté éducative pour venir en aide à son établissement. “Je lance un appel pressant à l’endroit de toutes les ONG, des partenaires de l’éducation ainsi que des ressortissants d’Habena pour qu’ils nous volent au secours, car si rien n’est fait, il sera difficile d’assurer une rentrée normale“.

Face à cette situation d’urgence, les regards se tournent désormais vers les autorités et les partenaires de l’éducation pour une intervention rapide.
Le lycée d’Habena, comme de nombreux établissements de N’Djamena, est aujourd’hui au cœur d’une lutte contre les inondations pour permettre une reprise sereine des cours.