Le lycée d’enseignement général de la ville de Goré fait face à d’énormes difficultés. Parmi elles, le manque des enseignants dans certaines matières. Le proviseur du lycée de Goré Odjina Ernest appelle les autorités à faire le nécessaire.

Le lycée de Goré est créé en 1995. C’est la suite logique du collège. Il fonctionne de 7h à 12h et le collège prend le relais à partir de 12h à 17h.

Selon le proviseur du lycée de Goré, Odjina Ernest, les difficultés au sein du lycée de Goré sont énormes. “Il y a le problème d’infrastructures. On a quelques bâtiments qui sont là mais ce sont des bâtiments qui manquent d’accessoires”, a-t-il indiqué.

La ville de Goré est une ville qui regorge des réfugiés. C’est ce qui a valu la construction d’un bâtiment de quatre salles par le HCR( Haut-commissariat des Réfugiés).

Le deuxième problème que rencontre le lycée de Goré est le manque des enseignants de certaines matières. “On a beaucoup plus le problème des professeurs. Le lycée de Goré est un grand lycée mais on a pas un professeur de français, mathématique et philosophie”, a fait savoir le proviseur.

D’après le proviseur l’année dernière, deux professeurs de philosophie ont été affectés mais sont aussitôt réaffectés ailleurs. Pour faire à ce manque, l’APE (Association des Parents d’Elèves) a recruté jusqu’à 12 vacataires. “Imaginez ces 12 vacataires, ce sont des gens qui n’ont pas la carrure d’enseigner mais on ne peut pas croiser les bras et attendre l’Etat. Nous sommes obligé de prendre ces gens pour évoluer en attendant que l’État fasse quelque chose”, a-t-il expliqué.

Face à cette situation le proviseur se dit obligé de fois de faire venir des missionnaires depuis Doba pour dispenser les cours. “Ce que je demande au plus haut autorités. C’est un cri d’alarme de faire le nécessaire. Apparemment c’est comme si ils nous avaient oublié. On a besoin des professeurs en sciences et en littérature pour pouvoir faire un travail digne”, oriente-t-il.