Le ministre d’Etat, ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a présidé le 9 janvier 2019, une réunion sur le système éducatif tchadien. Ministres et cadres des départements ministériels concernés,  représentants des partenaires techniques, financiers et sociaux ont pris part à cette rencontre.

Déjà trois mois se sont écoulés depuis la rentrée des classes. Il en sera de même pour les universités dont certaines vont bientôt rouvrir leurs portes. S’informer, se concerter sont les objectifs de la rencontre qui s’est employée à faire le point du secteur, au terme du 1er trimestre de l’année scolaire. Selon le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique et de celui de l’Enseignement supérieur qui viennent de se rendre sur le terrain, l’on retient que la machine de l’éducation est bien en marche, en dépit des contraintes récurrentes.

A côté des mesures à appliquer dans l’immédiat, les efforts sont également mobilisés pour la bonne conduite des reformes dont certaines ont abouti à la création des académies. Académies qui, aux yeux du ministre d’Etat, Kalzeubet Payimi Deubet, exigent beaucoup de sacrifices en vue de leur opérationnalisation pour le grand bien de l’école tchadienne. De ces réformes, les partenaires attendent aussi une décentralisation du système éducatif. Hans Rudolf Felber, de la coopération suisse, y voit un moyen de faire évoluer les indicateurs de performances dans le sens souhaité.

Le plaidoyer politique fait par les partenaires est partagé par le ministre d’Etat, ministre Secrétaire général de la Présidence de la République qui a  annoncé un ensemble de mesures allant de l’allocation récente des ressources,  à la grande diligence dans le traitement des dossiers relatifs aux besoins d’équipement et aux œuvres universitaires. Tout ceci est de nature à rassurer la communauté parentale, représentée à la réunion par M. Bamaye Mamadou Boukar, Président de la Fédération Nationale des Associations des Parents d’Elèves (FENAPET).  

Les partenaires sociaux ont eu leur mot à dire. Les mutations dans le cadre de la CONAM, le suivi des carrières, le problème posé par l’interminable recensement de l’Inspection générale d’Etat  sont des sujets qui tiennent à cœur les syndicalistes. Le ministre d’Etat Kalzeubet Payimi Deubet attend attend de ces derniers une disponibilité pour un dialogue permanent devant conduire à un pacte social durable sans lequel il serait difficile de consolider les acquis et de relever les défis liés au changement du paradigme qu’exige une école de qualité.