La Secrétaire d’État à l’Education nationale et de la Promotion civique, Guemdjé Liliane a lancé officiellement ce vendredi 3 mars à l’école primaire de Diguel Est, l’opération de remise des actes de naissance aux élèves.

Pour le représentant de l’UNICEF au Tchad, Jacques Boyer, près de trois quarts (3/4) des enfants de moins de cinq (5) ans ne sont pas enregistrés à l’état civil au Tchad, soit 2 600 000 enfants. « La même enquête montre de grandes disparités entre les provinces, les populations, rurales et urbaines et, aussi malheureusement en fonction du niveau de vie des familles », a-t-il relevé.

Ainsi, Jacques Boyer souligne que beaucoup restent à faire pour atteindre l’objectif du développement durable (ODD) n°16 relatif à la paix, à l’accès de tous à la justice et à la mise en place des institutions fortes notamment la cible 16.9 qui, promeut l’enregistrement universel des naissances d’ici 2030.

Selon la Secrétaire d’État à l’Education nationale et de la Promotion civique, Guemdjé Liliane, l’acte de naissance est nécessaire pour l’inscription à l’école. « Même si les élèves tchadiens sont admis à l’école sans ce dernier, ils doivent le présenter pour passer le Brevet d’Enseignement Fondamental (BEF) à fin du cycle moyen » rappelle-t-elle.

Elle ajoute que l’acte de naissance demeure un outil important de la planification du système éducatif. La disponibilité d’un acte de naissance constitue une des ressources essentielles permettant une planification objective en réponse à la demande sociale d’éducation. « Il permet de recueillir des données sur la population scolaire, notamment sur le nombre d’enfants en âge d’être scolarisés, leur répartition géographique et leur sexe ».