Les étudiants de la faculté des sciences exactes et appliquées de Farcha entament une grève de trois jours. Motif, les toilettes sont fermées depuis quelques mois suite au débordement des fosses septiques.
Les étudiants de la faculté de Farcha n’en peuvent plus. Ils ont manifesté hier, mercredi 12 juillet, pour réclamer les meilleures conditions d’études et surtout les toilettes. Les anciennes sont fermées depuis quelques mois à la suite du débordement de la fosse sceptique.
“Il est inadmissible qu’une institution publique comme la faculté des sciences exactes et appliquées de Farcha n’ait pas de toilette pour les étudiants. C’est le minimum des choses. Nous avons écrit plusieurs fois à l’autorité municipale du 1er arrondissement pour nous aider à vide la fosse sceptique sans succès. C’est pourquoi aujourd’hui, nous entamons une grève de jours pour exprimer notre ras-le-bol“, explique un étudiant, membre de la coordination des délégués.
“Nous avons des douches, mais la fosse est débordée. Notre restaurant fonctionne et nous fréquentons jusqu’à 18 h. Ainsi, il n’y a pas de douche pour nous soulager. Nous invitons les plus hautes autorités de l’université de nous venir en aide“, appelle un autre étudiant.
Du côté du bureau de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET), section de N’Djamena, son secrétaire général Yaya Barkai Mahamat fait que savoir que les autorités rectorales sont saisies et que des pistes de solution sont en cours. “Nous sommes en train de discuter avec les autorités pour trouver la solution au problème des toilettes”, dit-il. Cependant, il n’est pas d’avis pour la grève. “C’est une aberration, une coordination n’est pas habilitée à lancer une grève. S’il y a de l’insatisfaction au sein de l’université, la coordination doit remonter l’information au bureau de l’Unet pour en discuter avec les autorités, je dirais que c’est une manipulation entre les étudiants“, analyse Yaya Barkai Mahamat.