Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Ahmat Mahamat Lazina a effectué une visite dans deux marchés de la commune du 7e arrondissement ce 15 juin. Il a promis chercher de financement pour appuyer les femmes vendeuses de poisson.  

Des ordures, des déchets et excréments des poissons jonchent les lieux.  Cela n’empêche pas les femmes de vendre leurs marchandises : le poisson frais et fumé.   Au quartier Chagoua I, près du viaduc, la place réservée à la vente du poisson est insuffisante. Environ 300 places pour un nombre estimé à 500 femmes à ce jour. Une situation qui pousse plusieurs d’entre elles à adopter la vente à la sauvette.  

C’est dans cette situation que le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Ahmat Mahamat Lazina a effectué une visite dans deux marchés de la commune du 7e arrondissement. Le marché du poisson du viaduc et celui de Taradona. Une visite qui a permis au chef du département de l’environnement et de la pêche de constater les faits et rencontrer les femmes vendeuses du poisson.  Une visite tant attendue par les femmes vendeuses de poisson qui n’ont pas hésité de présenter leurs doléances.

Les vendeuses de poisson, par l’entremise de leur Union, ont listé leur besoin au ministre. Parmi ces besoins, l’on note la formation en techniques de gestion dans le domaine de conservation, fumage et séchage du poisson, leur valorisation pour renforcer la capacité technique, l’amélioration des salles et hangars, les circuits techniques et des chambres froides pour la conservation des poissons frais. L’union des organisations des femmes vendeuses du poisson du Tchad demande aussi des caisses isothermes et un financement. ‘‘Nous sollicitons un financement pour le projet d’assainissement et de la valorisation des résidus des poissons, réduire la pollution des déchets dans nos différents marchés’’, a indiqué la présidente de l’Union des organisations des femmes vendeuses du poissons du Tchad, Fihil Agoï.    

Elles ont plaidé pour la construction d’une structure convenable. ’’Nous sommes nombreuses, et beaucoup d’entre nous n’ont pas de place pour vendre convenablement nos produits. Nous voulons une construction moderne de notre marché’’.

Le ministre a apprécié les efforts des femmes avant de situer que la vente du poisson est un secteur ’’qu’on doit valoriser car il crée beaucoup d’emploi’’.  Il a promis d’appuyer des femmes dans leurs initiatives. ’’ Ma responsabilité est de les organiser, chercher de financement et partenaires pour les aider. Cela pour multiplier leur revenu afin qu’elles contribuent d’une manière significative à l’économie tchadienne’’.