ECONOMIE – La plateforme Convergence Economique, dans son rendez-vous hebdomadaire, a reçu mardi 18 août, le ministre de la Jeunesse et des Sports et la ministre de la Formation professionnelle et métiers. L’écosystème entrepreneurial et les difficultés liées à l’accès au financement étaient à l’ordre du jour.

Les deux membres du gouvernement étaient face aux jeunes entrepreneurs et des élus consulaires de la Chambre de Commerce. « Je vais d’emblée dire que le réel problème de l’entrepreneur c’est la capacité de réfléchir pour déceler les opportunités dans tous les domaines. Nous avons des opérateurs économiques en face de nous. Il faudrait peut-être demander comment ils font pour faire marcher leurs entreprises au jour le jour», lance le ministre en charge de la Jeunesse, Routouang Mohamed Ndonga Christian aux jeunes entrepreneurs.

Les jeunes entrepreneurs, ont mis sur la table tous les problèmes auxquels ils sont confrontés. La question de l’accompagnement et de mentoring a été la préoccupation majeure des jeunes et des incubateurs.  « Il faut noter que pour qu’on puisse en réalité se dire entrepreneurs, il faut qu’on accepte déjà à la base qu’on n’a pas toutes les compétences. Et donc il faut qu’on aille chercher ces compétences-là », conseille le ministre Routouang Mohamed Ndonga Christian.

L’entrepreneur doit se soucier de sa formation et aller vers là où il peut obtenir des informations et donc des connaissances dans le domaine pour lequel il compte entreprendre. Répondant à la question de la représentante d’un incubateur, le ministre de la Jeunesse a tranché : « celui qui a 7 millions, qui se lance dans l’agriculture sans pour autant demander comment est ce qu’on fait de l’agriculture, ce n’est ni la faute du gouvernement, ni la faute d’un incubateur, ni celle de ses parents mais sa faute à lui-même »

Pour jouer efficacement leur rôle, les incubateurs qui sont des structures d’accompagnement des jeunes doivent proposer des mécanismes innovants pour attirer les jeunes vers eux afin d’imposer le travail bien fait.

Pour la ministre de la Formation professionnelle, Achta Ahmat Breme, donner de l’argent aux jeunes pour entreprendre n’est pas suffisant, il faut les accompagner. « L’accompagnement est là. C’est pour cette raison que le ministère de la formation professionnelles est créé. L’information est là. Venez vers nous et on va vous la donner », exhorte la ministre.