PORT-LOUIS, 14 janvier (Xinhua) — L’île Maurice est le premier pays de l’Afrique sub-saharienne, devant le Botswana, à l’Indice de la liberté économique du Wall Street Journal et de la Heritage Foundation pour l’édition 2013.

L’île touristique de l’océan Indien se classe 8e au plan mondial devant le Danemark (9e), et les États-Unis, (10e). La première place du classement 2013 est occupée par Hong Kong, suivi de Singapour et de l’Australie.

Si Maurice se retrouve à la même position occupée dans le rapport 2012, elle perd toutefois des points dans les catégories ‘absence de corruption’ et ‘liberté monétaire’.

“La note globale de Maurice est essentiellement la même que l’an dernier, avec des améliorations en matière de droits de propriété et la liberté du travail contrebalancée par des baisses dans l’absence de la corruption et de la liberté monétaire. Maurice est classé 1er sur 46 pays de la région sub-saharienne”, indique le rapport.

Dans la catégorie de l’absence de corruption, Maurice a obtenu 51 points et prend la 43e place mondiale, soit une chute de 3 points et 5 places respectivement comparativement à l’an dernier.

Mais le score de Maurice est supérieur à la moyenne mondiale de 40,6 points. Au niveau de la liberté monétaire, Maurice passe de 78,3 points en 2012 à 75,4 points en 2013, plaçant le pays à la 90e place mondiale.

Le meilleur score obtenu par le pays est celui de la liberté fiscale, soit 92,1 points. La Heritage Foundation et le Wall Street Journal soulignent qu”‘avec le maintien de son statut comme l’un des 10 économies les plus libres du monde, l’île Maurice continue d’être un chef de file mondial en ce qu’il s’agit de liberté économique. Tous les piliers de la liberté économique sont solidement maintenus. La petite économie insulaire profite grandement d’un cadre solide et transparent qui respecte fortement la primauté du droit. Les réformes budgétaires gardent largement le cap, la dette publique et le déficit budgétaire sont sous contrôle, malgré une politique fiscale expansionniste depuis 2008″.

Le rapport s’appesantit également “un climat d’affaires stable”. “Maurice soutient un environnement entrepreneurial dynamique. Les obstacles au libre-échange sont faibles, et les opérations commerciales sont facilitées par des règlements efficaces qui prennent en charge des politiques de libre marché. Les pressions inflationnistes sont sous contrôle, et les investissements étrangers sont les bienvenus”.