Le Tchad, à travers  le ministère de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ont procédé cet après-midi à la signature d’accords relatifs au financement de la prise de participation du Tchad au capital de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique, de la mise en œuvre technique en faveur de la transformation digitale et du soutien aux petites et moyenne entreprises.

La Banque Européenne d’Investissement (BEI) réaffirme son engagement à soutenir durablement la croissance et le développement économique du Tchad.  Le soutien de la BEI se matérialise par l’octroi de trois financements à des partenaires privilégies.

Le premier concerne un prêt souverain à la République du Tchad de 15 millions d’euros, soit 9,8 milliards de FCFA pour financer la prise de participation du Tchad au capital d’ACA (Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique). «  La BEI se félicite de l’initiative du gouvernement tchadien d’adhérer à l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique. Nous sommes honorés et fiers d’être aux côtés du Tchad dans cette avancée historique », se félicite le chef de la représentation de la BEI pour l’Afrique Centrale, Nikolaos Milianitis.

Le deuxième financement est une ligne de crédit à long terme en faveur de la Société Générale à hauteur de 10 millions d’euros (6,6 milliards de CFA). Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Team Europe » de l’Union Européenne, qui vise  à soutenir les pays partenaires dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 et atténuer les conséquences socio-économiques immédiates.

En fin, la dernière opération est un accord de coopération pour la mise en place d’une assistance technique relative au projet de transformation digitale du Tchad. Elle vise à financer la mise en œuvre du programme de réforme et de modernisation numérique du Tchad.  

« Je sollicite encore plus d’engagement de la Banque Européenne d’Investissement aux côtés du secteur privé tout comme de l’Etat, pour relever les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés et qui s’aggravent avec les conséquences socio-économiques des mesures prises par le gouvernement pour contrer la pandémie », plaide le ministre de l’Economie, Issa Doubragne.