BRAZZAVILLE, 23 juillet (Xinhua) — Les chefs d’Etats d’Afrique du sud, du Sénégal, du Burkina Faso, du Ghana et de la République du Congo, ont appélés mardi, au cours du forum Forbes Afrique 2013, à la mise en oeuvre des mécanismes innovants de financements des infrastructures de dévéloppement sur l’ensemble du continent.

Placé sous le thème “financement des infrastructures, entreprenariat et nouveaux modes de consommation”, le forum Forbes Afrique 2013 qui a rassemblé des dizaines d’experts et d’acteurs reconnus du monde des affaires autours des thématiques liées au financement des infrastructures, aux nouveaux marchés et leurs conséquences sur l’emploi, ou encore sur les changements majeures des pratiques cultureles, sociales et économiques induits par le devéloppemnt rapide des classes moyennes.

Pour le président congolais Denis Sassou Nguesso, les dirigeants africains doivent, face à l’émergence fulgurante des classes moyennes africaines, stimuler leur croissance et accompagner leur devéloppement par la mise en oeuvre des bonnes politiques, aux fins de dynamiser, sur le long terme, à la fois l’ offre et la demande intérieur qui sont des vrais ferment du développement.

Il y a donc urgence à agir pour créer les conditions de meilleures exercices des activités dans le pays et finalement pour améner les classes moyennes grossissantes à developper l’esprit d’ entreprise, d’initiative et d’innovation, en vue d’un meilleur devenir collectif, a affirmé M. Sassou.

“Il faut agir aussi pour que soit toujours entretenu et élargi, la demande des classes moyennes appélés à devenir encore plus importane dans le futur. Il y a lieu d’imaginer des mode financement innovants associant plusieurs acteurs” , a-t-il par aileuirs souligné.

Il a aussi invité les partenaires intéréssés au développement de l’Afrique à promouvoir des approches innovantes sur le financement des infrastructures et les modalités d’exploitation en commun de celles ci, afin qu’elles participent pleinement à son devéloppement.

Le président sénégalais, Macky Sall, a, pour sa part, appélés ses pairs africains à faire preuve d’audaces et d’imaginantions dans la mise en oeuvre des nouveaux mécanismes de financement des infrastructures, face à l’inadaptation des instruments traditionnelles de l’aide publique au devéloppement.

Pour lui, le moment est venu, de sortir des sentiers battus en faisant appel à de mécanismes novateurs tels que les concessions, les partenariats publics-privés, les joint-ventures à la réalisation des projets des infrastructures.

Selon le chef d’Etat burkinabé Blaise Compaoré, ” la seule façon d’avoir plus d’investissements sur notre continent, est d’ ouvrir notre continent entre nous comme hier, la supression de ces barrières qui empechent même de nous stimuler dans la compétition au niveau de la production pour gagner en savoir et gagner aussi en revenus, si nous savons le faire “.

“Nous devons être conscient qu’il y a pour le continent africain, beaucoup d’opportunités et qu’il reste éffevctivement à nous organiser. Je pense qu’en s’organisant mieux, en partageant nos expériences entre nous, il est certain, que nous allons pouvoir ensemble faire grandir l’Afrique par le devéloppement économique et par l’accroissement de la sécurité humaine de nos populations africaines”, a-t-il expliqué.