20130828-105314.jpg

Au Tchad, les pourparlers entre les autorités et les responsables de la compagnie pétrolière chinoise, la CNPCI, ont pris fin mardi 27 août. Ils avaient été initiés à la suite de la suspension des activités de forage, le 12 août dernier, pour « non-respect des normes environnementales ». Les dirigeants de la compagnie pétrolière chinoise n’ont pas convaincu les Tchadiens et doivent remplir des conditions avant d’être autorisés à forer à nouveau.

La CNPCI a dépêché à Ndjamena son vice-président, pour discuter avec les autorités sur les conditions de la reprise de ses activités.

Après deux jours d’échange, les Tchadiens maintiennent que les déversements bruts observés lors du contrôle sont très graves, et avant toute reprise de ses activités, la compagnie chinoise doit, entre autres, construire une station de traitement des boues de forage, creuser des puits poubelles dans lesquelles seront réinjectés les boues de forage, installer des incinérateurs de déchets… en somme se conformer aux normes environnementales de l’industrie pétrolière.

Quatre responsables des entreprises chinoises, en charge des activités de forage, paient pour ce qui s’est passé. Ils doivent quitter le pays.

Et le Tchad, qui n’entend pas s’arrêter là, promet de demander des réparations, après l’évaluation des dégâts que produira l’audit environnemental, en cours dans la région de Koudaloua.

Selon un communiqué du ministère tchadien du Pétrole publié mardi 27 août, la partie chinoise s’engage à coopérer et promet désormais respecter les lois du Tchad.

RFI