Le Bureau international du travail (BIT), en partenariat avec le ministère de la Fonction publique, organise un atelier pour valider un rapport d’analyse des filières agricoles caractérisées par une forte représentativité d’acteurs de l’économie informelle et d’emplois verts. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet de soutien à la réduction de l’informalité dans le secteur agricole au Tchad.

Dans le cadre de ce projet, le BIT a soutenu le gouvernement dans la réalisation d’une étude approfondie sur les filières agricoles au Tchad présentant une forte proportion d’acteurs informels. Cette étude vise à analyser les principales filières agricoles du pays afin d’identifier celles offrant des opportunités d’emploi pour les producteurs, en particulier les jeunes et les femmes.

D’après Laoula Roland, coordonnateur national du projet, cet atelier fait suite à une première réunion qui a permis aux acteurs impliqués dans la collecte des données de valider la sélection de deux filières : l’arachide et le manioc. « Les deux filières ont été analysées en termes de contraintes, de fonctions d’appui et de principaux acteurs intervenant à chaque maillon de la chaîne », précise-t-il.

L’atelier a pour objectif de présenter les résultats de cette analyse et de recueillir les contributions des différents acteurs, notamment les représentants des ministères sectoriels, les ONG actives dans les filières, les institutions de recherche, les partenaires sociaux et autres acteurs de la société civile, afin de finaliser et valider le rapport.

En ouvrant les travaux, le Secrétaire général du ministère de la Fonction publique, Baba Laye, a souligné que le développement des filières agricoles représente une opportunité cruciale pour les petits producteurs et les organisations de producteurs structurées. « Ce rapport, une fois validé, servira de base pour formuler un plan d’action visant à développer ces deux filières, considérées comme porteuses en raison de leur potentiel et de la valeur ajoutée qu’elles peuvent apporter aux économies des ménages et du pays », a-t-il déclaré, appelant à une participation active de tous les participants.