Gloire à nos martyrs, gloire a ceux qui ont péri pour la défense du continent noir et le monde libre.

Sans nous jeter des fleurs, la guerre malgré son cortège de malheur est restée malheureusement un sport favoris des tchadiens. Pendant la seconde guerre mondiale de 1939-1945, sur les quinze africains qui ont été décorés par le charismatique Général de Gaulle en personne, cinq sont des compatriotes tchadiens. Pour rafraîchir nos mémoires citons leurs noms : Lieutenant Koli Yorgui de Moïssala, du Lieutenenat Mouniro de Koumra, de l’adjudant Doursam Idriss de Bongor, du Sergent chef Nimir du Guéra et du Kaïlero André de Bodo (Doba). C’est bien sûr sous le mât bois sacré du drapeau français que ces compatriotes ont fait leur preuve d’héroïsme. Cette distinction honorifique s’appelle la Médaille de Compagnons de Libération. Je dis aussi gloire aux vaillantes Forces armées nationales tchadiennes qui ont libéré en 1987 le nord du Tchad occupé par la Libye de Kadhafi. C’est le grand, baroudeur Hassane Djamousse qui avait dirigé cette guerre. Gloire également au Chef d’Etat major des Forces armés du Nord Idriss Deby qui a mis en déroute les forces du G.U.N.T le 7 juin 1982 du pouvoir. J’étais de ceux qui ont pris leurs jambes au cou pour éviter les griffes des F.A.N. Gloire encore au Colonel Idriss Deby qui a chassé cette dictature de pacotille le 1er décembre 1990. C’est grâce au goût de risques et au courage mâle de ce dernier que le lion de l’U.N.IR a cessé de rugir. Malgré sa gestion calamiteuse de notre pays il a mon soutien indéfectible pour sa décision d’envoyer nos forces de défense et de sécurité aux théâtres des combats au Mali.

Al Hadj Garondé Djarma

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