Le travail des enfants, un autre type de violation de leurs  droits le plus récurrent au Tchad. Dans ce pays, les mineurs sont obligés de faire les travaux qui dépassent leurs âges et leurs forces. Cela, malgré les instruments juridiques existant. Pour clore le dossier sur les droits de l’enfant, votre site Tchadinfos.com se penche sur ce sujet.

« L’enfant ne doit pas être admis à l’emploi avant un âge minimum approprié ni prendre une occupation qui nuise à sa santé, ni à son éducation », dit l’article 32 de la Convention relative aux droits de l’enfant. Mais en pratique, les Tchadiens ont du mal à respecter ce droit de l’enfant, comme tout autre d’ailleurs.

En raison de la pauvreté, ou de la misère selon certains, les enfants sont de plus en plus admis à faire des travaux lucratifs pour pouvoir soutenir leurs parents et se prendre en charge. Parfois, c’est les parents eux-mêmes qui poussent ces derniers à faire les travaux pénibles, parce qu’ils doivent apporter aussi leurs contributions pour la survie de la famille.

Ces mineurs généralement non-scolarisés font face à des situations très précaires : salaire dérisoire, longues heures de travail et bien d’autres. On les trouve dans la brousse derrière les troupeaux, dans la rue comme commerçants, gardiens de véhicule…Cette violation de droit persiste en dépit des multiples instruments juridiques ratifiés par le pays.

D’après le code de travail de 1996, l’âge minimum de travail est de 14 ans, malheureusement, les enfants de moins de 14 ans exercent malgré eux les travaux qui sont au-delà de leurs forces. Pour le sociologue Dillah Evariste, « pour parvenir à la fin de cette situation dans ce pays, il est urgent de mettre fin à la pauvreté, car c’est elle la principale cause de cette situation dont sont victimes les enfants ». En attendant l’amélioration, les enfants condamnés à ce sort difficile et sans avenir.