LE CAP, 13 août (Xinhua) — Les députés sud-africains et leurs homologues du Parlement panafricain (PPA) ont mis au point un plan sur les modalités d’action des législateurs pour assurer l’accès à une énergie abordable et durable, a-t-on appris mardi au Cap.

Ce plan est le résultat d’une rencontre de trois jours tenue à Midrand, dans la province de Gauteng (nord), au cours de laquelle s’est déroulé un atelier de deux jours qui a pris fin lundi, a rapporté le Comité parlementaire sud-africain sur l’énergie (PCE).

L’atelier a adopté un vaste plan d’action destiné à harmoniser et les politiques, lois et règlements sur la rationalisation de l’énergie.

Ce processus d’harmonisation doit être lié aux projets prioritaires du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), a déclaré le président du PCE, Sisa Njikelana.

Les députés du PPA du Burkina Faso, du Soudan, du Niger, d’Algérie, de Tanzanie et du Sierra Leone ont convenu avec leurs homologues sud-africains de la nécessité de développer l’électrification des campagnes et de se concentrer sur les énergies renouvelables, a fait savoir le PCE.

Selon M. Njikelana, cet objectif devrait permettre d’ accélérer le développement dans de nombreuses régions sous- développées d’Afrique.

Le plan souligne également la nécessité pour la conférence africaine sur l’énergie de définir une approche exhaustive sur l’ énergie et les questions connexes.

Le plan relève par ailleurs la nécessité de prêter attention au commerce de l’énergie en Afrique et dans le monde ainsi qu’à son impact sur le continent.

Les partenariats avec le secteur privé en vue de garantir une énergie durable et la ratification des traités internationaux, notamment dans le domaine de l’énergie, sont également inscrits dans le plan.

Les campagnes de sensibilisation et de plaidoyer sur les questions énergétiques ont aussi été retenues comme étant un élément essentiel pour s’assurer que les Africains jouent leur rôle sur le terrain pour améliorer l’approvisionnement et l’accès à l’énergie.

La mauvaise planification, qui est liée au problème des infrastructures et technologies désuètes, et le manque d’expertise et de compétences pour gérer les infrastructures existantes figurent parmi les principales causes des problèmes énergétiques de l’Afrique, ont convenu les délégués.

Les décideurs ont admis que pour résoudre les problèmes de l’énergie il faut une planification adéquate, des investissements, une utilisation efficiente des ressources et des orientations politiques.

Après l’approbation des recommandations issues du plan d’action par les différents Parlements, un atelier de mise en oeuvre post-approbation devrait être organisé.