Dans l’optique de réduire les violations des droits de l’homme, la coordination nationale des droits de l’homme sans frontières renforce les capacités des Officiers de la Jolice judiciaire (OPJ) du Logone oriental ce 10 juin 2024. C’est le gouverneur de la province du Logone oriental, Toké Dadi qui a présidé l’ouverture des travaux.

Organisé avec le financement de l’ONG NED, l’atelier s’inscrit dans le cadre du projet : protéger les droits de l’homme pendant la transition politique et le processus électoral au Tchad. Dans son mot de bienvenue, le coordonnateur du projet, Tchindebbé Donald Tao, a indiqué que l’objectif des assises de deux jours, vise à renforcer les capacités des parties prenantes qui sont les officiers de la police judiciaire à surveiller, documenter, enquêter et signaler les violations des droits de l’homme afin de favoriser un environnement propice à une transition démocratique.

Pour le coordinateur, l’atelier a regroupé les OP venus des quatre provinces à savoir le Moyen-Chari, les deux Logones et le Mandoul. Toké Dady, gouverneur de la province du Logone oriental salue l’initiative de la coordination nationale des droits de l’homme sans frontières. Sans détour, le gouverneur dit que que la plupart des violations des droits de l’homme proviennent des Officiers de la police judiciaire et ceci n’est pas admissible puisque dit-il, c’est plus grave pour ceux-là qui incarnent le pouvoir public d’agir sans respect de la loi. Toké Dady n’a pas aussi manqué de souligner les cas de certains civils qui agressent les Officiers de la police judiciaire dans l’exercice de leurs fonctions sans respect des droits de l’homme.

Tolobé Mbaïnaïssem Dieudonné, correspodant à Doba